Retranscription écrite du discours d'Hilda Lefort au forum de la paix

Camarades, pour correspondre à notre éthique de sobriété nationaliste et au court temps qui m’est imparti, simplement, merci.
En premier lieu, je vous invite à soutenir et à faire connaître la structure féminine des Caryatides que je représente aujourd’hui, qui cherchent peut-être vainement mais en tout cas avec ténacité à surpasser en notoriété nos amies militantes et ennemies féministes de Némésis, ou encore cette chère Thaïs.
Trêve de plaisanterie, et surtout de mauvais esprit, passons aux choses sérieuses.
Pax Romana.
Cette paix imposée par Rome aux régions conquises de l’Imperium, cette paix née de la domination et de l’affirmation de sa souveraineté par Rome.
Cette paix, rendue possible par l’engagement des légions de soldats qui ont offert leur vie et mis leur glaive au service de Rome, cette paix, qui, nous le savons bien, a tant apporté à l’Europe, si nous n’allons pas jusqu’à dire qu’elle en a assis les fondements civilisationnels.
Cette paix, c’est notre héritage, à nous Européens du XXIème siècle. Cette paix, c’est notre devoir, c’est notre destin commun, c’est notre combat.
Cette paix, c’est notre guerre.
L’existence de cette paix, je l’ai dit, a été conditionnée par la réunion de deux éléments :
- D’abord, l’engagement total du soldat au service de Rome,
- Ensuite, l’affirmation de la souveraineté politique de l’État romain.
Ce sont donc ces conditions que nous devons réunir à nouveau.
Je ne doute pas du fait que nos pays respectifs disposent d’armées et de militaires. Mais je ne prendrai pas de gants à leur égard : ils sont sous les ordres de tyrans, ils sont au service d’intérêts tantôt particuliers, tantôt étrangers, tantôt anti-nationaux.
Quant à la souveraineté politique de la France, elle n’existe plus. La tentaculaire Union européenne a asservi bon nombre de nos nations. Elle les liquide à petit feu.
Sur ce point, la solution nous est connue : Union européenne, hors d’Europe.
Comme Rome avait érigé aux confins de l’Empire, le mur d’Hadrien, nous devons ériger de nouveau des frontières sacrées. Comme Rome a su résister aux invasions du redoutable Hannibal, nous devons résister aux tentatives d’invasion étrangères.
À l’accusation repassée « le nationalisme c’est la guerre », je répondrai « le nationalisme c’est la paix chez nous, défendue par des légions de soldats politiques ».
Son drapeau n’est pas blanc, celui de la paix obtenue par la reddition, (et encore moins bleu et blanc, frappé d’une étoile à six branches, celui de la paix arrachee par le crime).
Son drapeau est noir, celui de la paix conquise par l’ascèse du soldat politique qui a fait serment de fidélité.
Quand je dis, « le nationalisme c’est la paix chez nous », je parle de ma propre nation, de ma France chérie. Mais je suis consciente, comme vous camarades venus aujourd’hui des confins de l’Europe, que ma nation est européenne, elle a ça dans le sang.
Ainsi, la paix chez moi, c’est la paix en France et c’est aussi la paix en Europe.
Il faut donc marteler le devoir pour la France et pour les nations européennes de se préserver, autant que possible, des guerres fratricides qui déciment nos peuples respectifs ; de ces guerres qui nous affaiblissent inutilement au profit des puissances d’argent qui, elles, savent odieusement tirer quelque avantage crapuleux du sacrifice de nos morts, tombés héroïquement aux champs d’honneur, parce qu’ils poursuivaient héroïquement quelque rêve grandiose d’aventure, de bravoure, si propres à notre tempérament d’homme du Vieux Continent.
Mais nous avons trop besoin de soldats politiques pour laisser les forces vives de notre jeunesse risquer leur existence, c’est-à-dire notre avenir, au service d’intérêts contraires ou étrangers à ceux de la France.
La plus belle aventure de notre époque, pour nous, jeunes Européens, je vous l’assure, c’est le nationalisme, c’est l’engagement, c’est la voie du soldat politique, jour après jour. Parfois par passion, parfois par discipline. Toujours par amour.
Nous devons être ces légionnaires des temps modernes, aussi résolus que fanatiques, nous devons commencer par la guerre contre nous-mêmes.
Je voudrais maintenant m’adresser aux miens, aux Français présents aujourd’hui.
Certains d’entre vous le savent, je viens des terres arvernes, et plus précisément de la ville de Clermont-Ferrand, où trône encore, au milieu de la grande place, la statue de notre héros local, le chef gaulois indomptable, ingénieux et charismatique, vous l’aurez deviné : Vercingétorix.
Je viens du pays arverne, qui a fait face à l’envahisseur, ce pays récalcitrant à l’imposition d’une pax romana étrangère sur son sol. Chaque jour, en cheminant pour le travail, je passe devant cette statue, et qu’il pleuve, ou qu’il fasse soleil, je lui adresse secrètement et pieusement le salut romain.
Car, Vercingétorix, c’est celui qui résiste à Jules César, oui, mais c’est surtout celui qui unit derrière lui des hordes de gaulois indisciplinés, bagarreurs, bornés, arrogants, et qui impose, à l’intérieur même de la Pax romana, l’existence d’une Gaule unie.
C’est celui, qui, le premier, pressent l’existence de la France.
Mais je m’adresse à vous amis et camarades : nous prétendons prôner la paix chez nous, en Europe, en mettant un terme aux guerres fratricides. Nous prétendons prôner la paix chez nous, à l’intérieur de nos frontières en mettant un terme à la lutte des classes, à la lutte des sexes, à la guerre des races.
Mais nous ne sommes même pas capables de nous unir, de dépasser les petites guerres de petites personnes ou de petites structures étriquées. Nous sommes fatigués de cette soupelette d’ultra droite amère et trop salée. Nous sommes fatigués des querelles stériles des petites entités orgueilleuses qui préfèrent se chicaner entre elles plutôt que de construire un front cohérent.
L’heure est à la création d’un Front Nationaliste, ambitieux, déterminé, et invincible, car inaccessible au désespoir. Pour cela, il nous faut un cœur jeune, un cœur renouvelé, un cœur qui bat pour la France nationaliste.
Ce Front Nationaliste constitue l’unique alternative crédible pour former un bloc d’opposition sûr, capable et légitime. Face aux traîtres et aux bellicistes, et notamment à cette clique des Marine, Bardella, Knafo et Marion Maréchal, nous devons donner une réponse forte.
C’est en tant que fille de Vercingétorix, fille de l’Auvergne, que je vous le dis : Si la participation au forum de ce jour est un premier pas dans la collaboration, le travail commun, l’œuvre commune pour la France, c’est un pas qui demeure insuffisant, très insuffisant, dangereusement insuffisant.
De la paix entre structures nationalistes dépend la survie de notre nation, de la paix nationaliste dépend la paix de la nation et la paix de l’Europe, c’est-à-dire sa domination et son apogée dans le monde.
Alors chaque jour maintenant vous devrez penser à Vercingétorix, comme je suis contrainte d’y penser chaque matin en voyant sa statue, à cheval, l’épée à la main droite, pointée vers le ciel, avec derrière lui, les hordes de gaulois bagarreurs que nous sommes, unis par l’épée, unis par la guerre, par les souffrances partagées et lancés au galop vers notre destin commun : la France.
Et si nous ne pouvons nous départir de notre tempérament de coq gaulois un peu trop caractériel, sachons du moins unir nos fiertés en un seul faisceau.
Ainsi, peut-être, pourrons-nous imposer enfin une France Nationaliste dans une Europe en paix et romaine.
À la France, à la paix romaine, à nous !
Hilda Lefort